Après l’Egypte, la France tente de vendre le Rafale à l’Inde
Les négociations avec l’Inde ont débuté il y a trois ans. La France espère conclure une vente après celle réalisée auprès de l’Egypte
La remise d’un rapport en mars sur le coût du Rafale pourrait accélérer ou stopper les négociations
Le ministre indien de la Défense,qui assurait en décembre vouloir résoudre “de manière accélérée” les points de blocage, a évoqué pour la première fois fin 2014 l’éventualité d’un échec en assurant que le recours aux avions de chasse russe Sukhoi était une option. Manohar Parrikar a en outre repoussé la perspective d’une conclusion rapide des discussions en déclarant vouloir attendre un nouveau rapport sur les coûts du Rafale. Ce rapport du Contract Negotiations Committee (CNC) est attendu d’ici à début mars et doit “permettre de prendre une décision sur l’acquisition du Rafale. Le CNC est en train de revoir les coûts à long terme” de l’avion de combat, a dit le ministre mercredi lors du salon aéronautique et de défense de Bangalore (sud).
Le Rafale trop cher ?
Le quotidien économique indien Business Standard a récemment affirmé que ce comité avait conclu que le Rafale était en fait plus cher que son concurrent européen malheureux, le Typhoon de l’Eurofighter. Selon le journal le contrat est “effectivement mort”.La semaine dernière, la France a signé avec l’Egypte le premier contrat d’exportation de l’avion de combat de Dassault, portant sur 24 exemplaires.
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